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À l’image d’une BMW X2, l’UX s’assied à cheval entre berline et SUV. Et il pique ses dessous à la Toyota CH-R. L’UX vient de bénéficier d’une mise à jour comprenant un système multimédia dernier cri, une finition F Sport Design et de nouvelles teintes extérieures et intérieures. Le propulseur de la version hybride (UX 250h) reste le tandem 2 litres à essence et moteur électrique, l’ensemble développant 184 ch. La batterie ne peut être branchée sur une prise, mais se charge au moyen du moteur thermique et par récupération d’énergie à la décélération. Le mode électrique n’autorise que 2 à 3 kilomètres d’autonomie d’affilée. En conduite calme, le moteur a l’appétit léger et on apprécie la douceur de la boîte-pont chère à Toyota. Par contre, sous forte accélération, cette boîte fait mouliner le moteur.
Les 184 ch filent normalement dans les seules roues avant, mais Lexus propose aussi une version «4x4», avec alors l’ajout d’un deuxième moteur électrique animant les roues postérieures, sans toutefois augmenter la puissance totale. Cette version a peu d’intérêt, tant la «traction» est déjà efficace. D'ailleurs, il y a aussi une version 100% électrique, l'UX 300e. L’amortissement est confortable et, à bord, l’ambiance est chic, mais les commandes dispersées du tableau de bord nuisent à l’ergonomie. À l’arrière, l’espace aux jambes est généreux, mais la place centrale est étroite et le coffre peu pratique.
Ce crossover hybride B.C.B.G. est techniquement en phase avec son temps. Parmi les plus grands défauts, on pointe une politique d’équipement contraignante, qui impose de passer à une exécution supérieure plus onéreuse pour disposer de certains équipements.