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La BYD Dolphin est un cross-over de 4,29 m qui se situe à cheval entre la compacte classique et le SUV. À l’intérieur, le dessin de la planche de bord est un peu clinquant. Les matériaux semblent bien assemblés, mais on note la présence de quelques plastiques bon marché sensibles aux griffures. Les sièges à appuie-tête intégré sont stylés, mais leur revêtement en similicuir est moins plaisant. Un tout bon point pour l’habitabilité arrière, carrément royale. Même le siège central est confortable, ce qui est rare.
La fine batterie-lame est de type lithium-fer-phosphate et existe en deux tailles : 44,9 kWh bruts avec moteur électrique de 95 ou 177 ch, et 60,4 kWh avec moteur électrique de 204 ch. La plus petite annonce une autonomie théorique de 340 km, mais ses capacités de recharge sont faibles : 7 kW max. en AC (chargeur monophasé) et seulement 60 kW sur borne DC. La grosse batterie offre de meilleures caractéristiques : chargeur AC triphasé de 11 kW et puissance max. de 88 kW en DC. Si les performances de la version 204 ch sont bonnes, le plaisir est cependant limité en virage : le volant offre très peu de retour d’information et la suspension souple pompe sur les mauvais revêtements, tandis que les pneus chinois d’origine sont peu adhérents.
Sur le plan du rapport prix/habitabilité/autonomie, aucun modèle européen ne peut rivaliser avec cette BYD Dolphin, par ailleurs plutôt bien équipée. Mais même si la puissance peut atteindre 204 ch, cette voiture chinoise n’a rien de dynamique côté châssis. Sur ce plan, la compatriote MG4 fait nettement mieux…