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Non, ce n’est pas une erreur : l’Audi illustrée ici est bien la remplaçante de l’A4. Elle adopte le nom de l’ancienne berline-coupé car les chiffres pairs sont désormais réservés aux modèles électriques. Disponible en berline ou break, cette A5 n’existe qu’avec des moteurs thermiques, dont des micro-hybrides 48 Volts (MHEV Plus) et, bientôt, des hybrides plug-in.
Cette voiture ne repose plus sur la plate-forme MLB mais adopte la nouvelle base technique PPC (Premium Platform Combustion). Plus longue (+67 mm) et plus large (+13 mm) que sa devancière, cette A5 se veut aussi encore plus technologique et luxueuse. À bord, on remarque la dalle numérique avec un écran tactile incurvé et cockpit virtuel de 11,9 pouces. Un écran optionnel pour le passager complète l'ensemble. Parmi les nouveautés technologiques, on pointe les feux arrière OLED pouvant afficher des signaux lumineux animés, y compris un triangle de sécurité en cas de danger. Une connexion au cloud permet aussi de détecter avec plus d’efficacité les panneaux de signalisation et le trafic environnant.
Le moteur d’entrée de gamme est le 2.0 TFSI de 150 ou 204 ch ; le Diesel 2.0 TDI affiche 204 ch, tandis que le 3.0 V6 TFSI de la S5 développe 367 ch. Cette S5 s’équipe aussi d’office d’une transmission intégrale et d’un différentiel sport. Quatre fois plus puissante qu’avant, la micro-hybridation (MHEV Plus) permet de plus larges phases de conduite zéro émission, pour limiter la consommation de carburant fossile.
L'A5 se distingue plus que jamais sur un intérieur luxueux et une technologie de pointe, en faisant parfois un peu trop (écrans). Bien que son nom porte à confusion, le modèle semble réunir tous les ingrédients du succès.