- Avis Rédaction 15.55 /20
Si le concept audacieux de cette Ioniq 6 se paye quelque part, c’est au niveau du coffre. Il s’agit d’une quatre portes. Et la baie de coffre est donc réduite, donnant accès à un volume de 401 litres. Pour autant que l’accès étroit et l’angle le permettent, il est possible d’emmener des objets assez longs, la banquette pouvant être rabattue en deux parties, sans pour autant obtenir un plancher plat. À l’avant, on trouve aussi un «frunk» d’une capacité de 45 litres sur cette version aux roues arrière motrices. Pratique pour ranger le(s) câble(s) de recharge.
Même si l’espace au toit à l’arrière est réduit, cela n’a pas posé souci pour nos 189 cm ou nui à l’atmosphère «lounge» voulue par Hyundai. Les deux sièges avant peuvent se transformer en couchette pour les siestes durant les séances de recharge. Mais contrairement à la 5, cette Ioniq 6 possède une console centrale qui s’étire jusqu’à la planche de bord, avec des espaces de rangement pouvant servir de support pour un ordinateur si vous désirez plutôt travailler. Autre nouveauté: l’éclairage d’ambiance différencié au-dessus et en dessous des panneaux de porte (personnalisable selon – tenez-vous bien – pas moins de 64 teintes ou 6 choix présélectionnés). Sur le volant, quatre LED à pixels paramétriques indiquent à l’aide de petites lumières colorées le statut de différentes fonctions: périmètre de stationnement, statut de la batterie, modes de conduite, etc. En morse, ces quatre points forment la lettre «H». Un clin d’œil aux plus futés...
Sur le plan ergonomique, Hyundai a choisi la voie médiane. Les écrans d’infodivertissement et d’affichage, de 12,3 pouces chacun, se chevauchent et sont tactiles. Mais on retrouve aussi des boutons, et ils sont nombreux, pour la climatisation et le volume de la radio. Ce n’est donc pas l’art de la simplicité. Au niveau graphique, les menus sont très élégants, mais la structure des combinés d’instruments n’est pas très claire. Cette Ioniq 6 se veut aussi durable avec ses tapis réalisés à partir de filets de pêche recyclés, sa peinture bio et ses matériaux recyclés pour le revêtement des sièges (sur tous les niveaux d’équipement).
CONNECTIVITÉ
La navigation de Hyundai continue à vous guider une fois la Ioniq 6 parquée, grâce à l’application Bluelink installée sur votre smartphone. Elle propose aussi de réaliser des diagnostics, d’indiquer le statut de charge, de régler le chauffage, etc. Depuis peu, la navigation permet aussi de préchauffer la batterie afin d’arriver dans les meilleures conditions à la borne de recharge rapide. Une carte SIM virtuelle intégrée permet de mettre à jour le logiciel du véhicule «over-the-air». Mais même si elle brille sur le plan de la connectivité, la Ioniq 6 n’est pas non plus exempte de reproches sur ce plan. La recharge du smartphone par induction est peut-être de série, mais il n’est pas possible d’utiliser Apple CarPlay ou Android Auto sans liaison filaire. Pour un VE moderne, il est également bizarre que l’ordinateur de bord ne passe pas automatiquement de l’heure d’hiver à l’heure d’été. Allô, les mises à jour «over-the-air»? Et nous n’avons pas réussi à trouver Radio 1 en DAB. Faire passer le temps pendant la recharge avec un film Netflix, une playlist Spotify ou une partie de King Kong comme chez Tesla? Pour cela, il faudra utiliser votre smartphone.
Dans cet article : Hyundai, Hyundai Ioniq 6
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