Essai détaillé / Citroën C3 1.2 Turbo 100: L'arme de la reconquête

L’habitacle est lumineux, surtout dans cette exécution haute recourant à nombre de matériaux de qualité et clairs. L’association des couleurs présentées ici est pour le moins harmonieuse. À l’avant, aucun problème d’habitabilité, avec des sièges coulissant sur une grande amplitude, réglables en hauteur pour celui du passager et un petit volant (lui aussi réglable en hauteur comme en approche) à la mode «Peugeot» qui tombe bien en main et qui ne masque jamais les instruments de bord. À ce sujet, Citroën parle dans ses tarifs d’un Head Up Display (un affichage tête haute) de série. On a bien cherché et… on ne l’a pas trouvé. Et pour cause; il ne s’agit pas ici d’une projection d’informations dans le pare-brise comme on l’entend traditionnellement. Renseignements pris, il s’avère que ce que Citroën appelle pompeusement un «affichage tête haute» n’est rien d’autre qu’un combiné d’instruments numériques donnant les informations de base au travers d’un écran tout ce qu’il y a de traditionnel dans le tableau de bord, un peu au-dessus du volant. On frise la malhonnêteté intellectuelle en l’occurrence! À l’arrière, l’habitabilité reste correcte, du moins en ce qui concerne la garde au toit et la largeur aux épaules... pour deux adultes. L’espace aux genoux est en revanche plus mesuré. Mesuré aussi l’accès à l’arrière par la faute de portes étriquées ne s’ouvrant pas suffisamment. Et si le coffre a gagné 10 l (310 désormais), sa modularité apparaît limitée puisque seuls les dossiers 60/40 (monobloc sur la version de base) basculent, l’assise restant fixe, créant ainsi une marche importante à l’arrière lorsqu’on a besoin de volume. On regrette aussi l’absence d’une poignée de maintien pour le passager avant et d’une banquette coulissante. L’absence de cette dernière transpire la recherche d’économies, tout comme d’ailleurs ces tôles non peintes dans le coffre ou dans le compartiment moteur. Au chapitre des regrets encore; l’absence d’espace de rangements fermés (à part la boîte à gants classique) et d’accoudoir entre les sièges avant. Là encore, les économies de fabrication sont visiblement passées par là. Mais bon: cette version MAX dispose des sièges et du volant chauffants de série.