Essai comparatif / Audi A4 2.0 TDI 150, BMW 320d et Mercedes C 220 BlueTEC : Break, mon beau break

Parfois, le marketing du constructeur est tellement au point que l’image de marque suffit à induire un choix «instinctif». Parfois aussi, un simple détail de style, comme des projecteurs à diodes ou une calandre redessinée, peut faire changer d’idée. Une chose est pourtant claire: dans la plupart des cas, on ne signe pas pour l’un sans avoir préalablement étudié les autres. Bon nombre d’habitués du break de société vous le confirmeront, à l’heure du choix, c’est toujours le même dilemme: Audi, BMW ou Mercedes? La nouveauté nous vient aujourd’hui du troisième larron, Mercedes, qui a bien évidemment profité du renouvellement complet de sa Classe C berline – lancée au printemps dernier – pour revoir aussi son break. D’une génération à l’autre, le dernier cargo de Stuttgart ne partage plus rien ou presque, avec celui qu’il remplace. Sensiblement plus long (10 cm), plus large (4 cm) et surtout désormais parfaitement «en phase» avec les nouveaux codes de style de la marque, le voici totalement réarmé pour se faire remarquer face à ses concurrents de toujours. Pour tâter du potentiel de cette nouvelle Mercedes C 220 BlueTEC Break, nous avons bien entendu retenu une BMW 320d Touring. Avec son architecture propulsion tout à fait comparable à celle de la Mercedes, la bavaroise – lancée fin 2012 – reste assurément l’un des modèles les plus prisés de la catégorie. Comme l’Audi A4 Avant 2.0 TDI, du reste, doyenne de ce comparatif (née en 2008, remise à jour en 2012), mais néanmoins fidèle au poste, à la différence près que le break aux anneaux reste logiquement, pour sa part, une traction.