Nous vous avons déjà tout dit sur ce qui devrait devenir le choc des titans dans un aperçu détaillé, mais entre-temps, la bataille pour l'Hyperpole a également été décidée. Les deux Ferrari 499P étaient déjà les plus rapides lors des qualifications de mercredi, elles ont confirmé jeudi soir et ont donc décroché la première ligne de la grille de départ.
Fiesta italienne
Dans la bataille pour cette Hyperpole, les huit voitures les plus rapides de chaque catégorie étaient autorisées à se battre entre elles pour les premières places de départ. Dans la catégorie Hypercar, la Ferrari n'a laissé aucune chance à la concurrence, avec un temps de 3.22.982, Antonio Fuoco a réussi à maintenir son coéquipier Alessandro Pier Guidi avec la deuxième Ferrari et, surtout, la Toyota GR010 "la plus rapide" de Brendon Hartley loin derrière.
Felipe Nasr s'est emparé de la quatrième place avec la Porsche 963, Kamui Kobayashi a fait le cinquième temps avec la deuxième Toyota et Earl Bamber a donné à la meilleure Cadillac V-Series R la sixième place sur la grille de départ. La session Hyperpole d'une demi-heure a été interrompue pendant un certain temps lorsque la deuxième Cadillac de Sébastien Bourdais est restée bloquée sur la piste en raison d'un problème de moteur (et d'un incendie).
50 ans après
Ferrari célèbre son grand retour au Mans cette année, en jouant la victoire finale pour la première fois depuis 50 ans. D'ailleurs, en 1973, Arturo Merzario avait également décroché la pole position avec la 312 P/B. Ce jeudi soir, Fuoco a été pas moins de 15 secondes plus rapide que les 3.37.500 de référence de l'Italien à l'époque.
En LM P2, l'Oreca 07-Gibson de Paul-Loup Chatin a été la plus rapide, l'équipe belge (qui se pointe en favorite) Team WRT doit se contenter seulement de la troisième place avec Louis Delétraz. Dans la catégorie GTE Am, la pole position est revenue, comme prévu, à la Chevrolet Corvette C8.R de Ben Keating. Mais faire des tours rapides est une chose, les maintenir pendant toute une course de 24 heures en est une autre. Cela donne peut-être encore un peu d'espoir à Peugeot, car l'équipe française n'a même pas réussi à qualifier une seule voiture pour l'Hyperpole mercredi. Le départ sera donné le samedi 10 juin à 16 heures.
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