Cet été, la VSV (Vlaamse Stichting Verkeerskunde) a lancé une campagne d’affichage sur les (auto)routes flamandes rappelant de dormir 8 heures avant de faire un long trajet. L’agence flamande de sécurité routière indique, sur base d’une étude sur simulateur du Centre du sommeil de l’Université d’Anvers et de l’Institut de la mobilité de l’Université d’Hasselt (IMOB) que les premiers signes de somnolence au volant apparaissent en moyenne après 1h30 de conduite. Pourtant, les sujets ont continué à conduire plus de 2 heures après les premiers signes indiquant un état de fatigue (mouvements oculaires retardés, activité cérébrale retardée et difficulté à garder une vitesse constante).
Moins de sommeil la veille
Pourtant, le conseil flamand ne semble guère respecté. Une étude française de la société d’assurances MMA montre que près de 80 % des conducteurs s’apprêtant à effectuer à long trajet dorment moins que d’habitude. La nuit avant le départ est souvent raccourcie à cause de divers facteurs. Dans 79 % des cas, c’est lié à un réveil tôt le matin pour un départ aux petites heures dans l’espoir d’éviter les embouteillages et de gagner quelques heures de farniente à destination. Il y a aussi 23 % des conducteurs qui se couchent plus tard, notamment pour terminer les derniers préparatifs du départ. Il y a également une certaine excitation inhérente à la perspective des vacances, voire un peu de stress. Toutefois, MMA rappelle que le meilleur moyen d’éviter la fatigue prématurée est de ne pas changer son rythme en se couchant et se réveillant à ses heures habituelles. Et en tout cas, d’éviter de se préparer à la dernière minute.
200 km
La VSV a donné quelques chiffres sur les habitudes des conducteurs lors des longs trajets, pointant notamment un manque de vigilance après un court endormissement au volant :
- 84% des conducteurs flamands font un long trajet (plus de 200 km ou 2 h de conduite) au moins quelques fois par année. 27% le font même plusieurs fois par mois.
- 78% des conducteurs flamands partent pendant la journée en vacances.
- Seulement 1 sur 8 (12%) pense qu'il est acceptable de continuer à conduire en état de somnolence.
- Pourtant, 1 conducteur sur 5 (19%) seulement a pris une courte pause de sommeil après s'être « endormi » au volant.
NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!