Vias (ex-IBSR) a publié les conclusions de son enquête annuelle d’INsécurité routière auprès de 6200 personnes. Pour cette 6e édition, deux propositions ont obtenu plus de voix « contre » en 2017 qu’en 2016. Il s’agit tout d’abord de la généralisation des Zone 30 en centre-ville. 6 Belges sur 10 (60 %) s’y sont opposés lors du sondage. En 2016, ils étaient 45 % à se montrer réticent face à cette mesure. Une autre solution a du mal à convaincre : le permis à points. En Flandre, il y a 44 % de personnes pour et 38 % contre. En Wallonie, c’est la tendance inverse avec un gros rejet : 28 % pour et 56 % contre. En tout cas, l’adhésion sociale ne dépasse jamais les 50 %. Par contre, les Belges sont favorables à 74 % pour un système éthylotest antidémarrage pour les récidivistes. De plus, 68% des sondés souhaitent plus de contrôles alcool et 57% plus de contrôles vitesse.
La vitesse
Vias s’est forcément inquiété de la vitesse. Ainsi, l’institut constate que c’est dans la province de Luxembourg que l’on roule le plus souvent trop vite hors agglomération (51%). Par contre, le non-respect des limitations est inférieur à 20% sur tous les types de route à Bruxelles. Mais c’est aussi lié aux problèmes de mobilité. Il se base pour cela sur le comportement avoué. Ainsi, près d’un tiers des Belges sondés ont avoué avoir roulé trop vite durant le mois dernier, tant en agglomération (29%), sur autoroute (30%) que hors agglomération (33%). Du côté du GSM, 25 % ont admis l’avoir utilisé avec un kit mains libres dans le mois et 9 % en le tenant en main en conduisant. Et puis, pour l’alcoolémie, 12 % des Belges ont avoué avoir pris le volant avec avoir (trop) bu. Surtout ceux des provinces de Namur (15 %) et du Luxembourg (16 %).
Sentiment d’insécurité
Alors que les chiffres de sécurité routière sont meilleurs, le sentiment d’insécurité ne baisse pas. Les cyclistes se sentent évidemment les plus vulnérables. En particulier à Bruxelles. En Flandre, par contre, où l’infrastructure permet une meilleure séparation des usagers et où le déplacement à vélo est ancré dans les mœurs, ce sentiment d’insécurité est moins marqué qu’ailleurs dans le pays. Vias a aussi remarqué que les utilisateurs des transports en commun se sentent plus en insécurité depuis les attentats de mars 2016. Toutefois, ce sont bien eux qui se sentent le moins « en danger » lors de leurs déplacements. L’enquête de l’institut Vias indique par ailleurs que près de 46 % des personnes interrogées ont roulé au moins une fois en vélo électrique durant l’année. Un chiffre en constante progression depuis 3 ans.
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