L’AFSA (Association française des sociétés d’autoroute) indique qu’en 2016, 169 personnes ont perdu la vie sur les autoroutes payantes de nos voisins. Cela représente 5 % de la mortalité totale sur les routes de France. L’autoroute à péage étant donc le réseau le plus sûr. L’étude indique que le nombre d’accidents mortels est en constante diminution. Par contre, un phénomène progresse de manière alarmante : des accidents avec les agents autoroutiers à cause de l’inattention.
Somnolence
La 1re cause de mortalité, c’est la somnolence. Elle concerne 27 % des accidents. Une proportion qui monte jusqu’à 40 % de nuit et en début d’après-midi. 20 % sont dus à une manœuvre qualifiée de dangereuse. L’inattention au volant, notamment par l’usage d’un smartphone ou d’un GPS, intervient dans 16 % des cas. Ce chiffre est stable depuis 2015 et les cas les plus souvent enregistrés ont eu lieu aux heures de pointe (7h/8h et 17h/20h). La vitesse excessive a provoqué un accident mortel dans 16 % des cas. Cela diminue chaque année depuis 2006. Ce type de comportement est surtout constaté de nuit et auprès des hommes de moins de 35 ans.
Agents en danger
L’AFSA tire la sonnette d’alarme en matière de distraction au volant coûtant la vie au personnel travaillant sur l’autoroute. Ainsi, le nombre des accidents mettant en danger les équipes est en hausse régulière sur les 5 dernières années (93 en 2012 contre 124 en 2016). Pire, 94 accidents touchant des agents ont déjà été enregistrés durant le 1er semestre 2017, dont 1 mortel. Les facteurs à l'origine de ces accidents sont presque toujours le non-respect des limites de vitesse, l'inattention et la somnolence. Les sociétés d’autoroute rappellent donc qu’à l’approche d’un chantier ou d’une signalisation indiquant une perturbation : il faut ralentir, augmenter ses distances de sécurité, éventuellement se déporter et rester vigilant.
De nuit surtout
Plus généralement, la nuit est une période où le nombre d’accidents mortels est le plus important proportionnellement au trafic. Ainsi, 28 % des cas ont eu lieu de nuit entre 22h et 6h alors que cette période n’englobe que 9 % du trafic. Enfin, il faut noter que le nombre d'accidents associés à la conduite sous influence (alcool, drogue ou médicament) a baissé. Ils étaient 37 en 2015, contre 22 en 2016. Toutefois, ce comportement se rencontre surtout la nuit et le week-end. D’autant que 3 conducteurs alcoolisés sur 5, en France, présentent une alcoolémie grave avec un taux supérieur ou égal à 1,2 g/l de sang.
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