La voilà enfin cette Mini électrique que la marque nous promet depuis des mois. Comme attendu, le modèle est basé sur le modèle 3 portes moins lourd et encombrant et il s’appelle non pas « électrique » mais Cooper SE.
Pour la ville
Elles vont être nombreuses les petites électriques à la rentrée. Car à côté des Peugeot 208 et Opel Corsa, il faudra aussi compter avec la nouvelle Renault Zoé ainsi que la séduisante Honda e. Bref, il va y avoir du rififi ! Techniquement, la Mini Cooper SE la joue différemment que ses rivales. En effet, elle n’entend pas monter en autonomie de manière inconsidérée, préférant s’adresser aux populations urbaines. Celle de la Mini Coopser SE renferme en effet 32,6 kWh, ce qui fait loin des 50 kWh annoncés pour les Zoé, 208 et Corsa. Mais c’est un choix pour cette citadine qui sera vendue 33.100 € en Belgique, un tarif qui est logiquement plus élevé pour cette « premium » et qui ne bénéficie pas de prime à l'achat en Wallonie ou à Bruxelles. En Flandre en revanche, les privés profitent toujours d'un incitant net de 2000 €.
Performances de Cooper S
La batterie est montée sous le siège passager et en forme de T ce qui permet de ne pas trop empiéter sur l’espace habitable. En revanche, l’installation du pack a entraîné un rehaussement de la caisse de 18 mm. Par contre, grâce à la position du pack, le centre de gravité a pu tout de même être abaissé de 30 mm par rapport à une Cooper S. Comme sur cette dernière, le moteur n’anime ici que les roues avant (et pas les roues arrière comme sur l’i3 qui est totalement différente sur le plan technique), mais compte tenu du poids relativement maîtrisé (1365 kg, soit 145 kg de plus qu’une Cooper « essence » ) les performances annoncées sont celles d’une Mini Cooper S. Le moteur délivre en effet 184 ch (135 kW) et 270 Nm, ce qui permet de signer le 0-60 km/h en 3,9 s et le 0-100 km/h en seulement 7,3 s. La vitesse maxi est limitée à 150 km/h pour d’évidentes raisons d’efficacité énergétique. Notons que les performances sont aussi rendues possibles à l’accélération grâce au concours d’une forme électronique de différentiel autobloquant qui améliore la motricité (ARB).
Jusqu’à 50 kW
La Mini Cooper SE ne cherche donc pas l’autonomie à tout prix. Elle annonce ainsi un rayon d’action compris entre 235 et 270 km selon la norme examinée, ce qui est pour Mini amplement suffisant dans le cadre d’une utilisation majoritairement urbaine où les utilisateurs ne parcourent pas plus de 40 km par jour. Les possibilités de recharge sont évidemment diverses et, sans donner encore tous les détails, Mini annonce que la voiture sera compatible avec des bornes dont la puissance va jusqu’à 50 kW. Reste à voir l’ampérage de la batterie pour vérifier si, effectivement, cette puissance de 50 kW sera bien atteinte. Avec un wallbox en courant alternatif, la puissance du chargeur embarqué atteint les 11 kW, ce qui signifie une batterie rechargée à 80% en plus ou moins 3 heures.
Mini propose par ailleurs au conducteur deux niveaux de régénération de la batterie en fonction de son environnement et de son style de conduite. Le second est annoncé comme un système « one pedal » ce qui signifie que la régénération devrait atteindre (ou frôler) 0,2 g de sorte que la voiture s’arrête d’elle-même quand on lève le pied.
Plus moderne
À l’intérieur, Mini a revu l’organisation et on constate l’arrivée (logique) d’une nouvelle instrumentation qui permet de contrôler les éléments vitaux. Le coffre offre de 211 à 731 l compte tenu de la position de la banquette. L’équipement de série sera à l’avenant avec une navigation permettant de trouver les points de charge à proximité ou sur le trajet ainsi que les feux à diodes, une pompe à chaleur pour assurer le chauffage de l’habitacle et la climatisation. Les premiers exemplaires ne sont pas attendus à la livraison avant mars 2020, sachant que la priorité sera donnée aux marchés à forte demande comme la Chine ou les États-Unis.
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