Bruxelles « n’a pas le luxe d’attendre » la taxe kilométrique. C’est le message d’Elke Van den Brandt la nouvelle ministre bruxelloise (Groen) de la Mobilité dans un interview paru dans L’Écho. L’accès à la capitale en voiture sera donc soumis à une taxe dont le prix dépendra de l’heure et du type de véhicule. En clair, cela coûtera plus cher aux heures de pointe et moins cher avec une voiture émettant peu d’émissions. Ce péage pourrait concerner uniquement le Pentagone, mais il n’est pas exclu de le faire appliquer sur l’ensemble du territoire de la Région. Les caméras de la LEZ seront d’ailleurs utilisées pour enregistrer les passages en envoyer ensuite la facture aux automobilistes. Les Bruxellois peuvent espérer une réduction de leurs taxes annuelles. Mais pas les navetteurs.
Trouver des alternatives
La ministre précise que le but est d’avant tout de réduire les embouteillages et d’améliorer la qualité de vie des Bruxellois. Ainsi, elle espère qu’une partie des navetteurs modifient leur comportement en décalant leur venue à Bruxelles. Mais surtout, elle compte bien les convaincre d’utiliser d’autres moyens de transport. Elle promet d’ailleurs un investissement massif dans les transports publics, les parkings de dissuasion et les infrastructures sécurisées pour les cyclistes. Son plan passe également par « les technologies pour intégrer toutes les offres de mobilité » et par « le billet intégré pour les transports publics ». Et si les autres régions ne veulent pas jouer le jeu de la taxe kilométrique, Bruxelles n’attendra pas « 10 ans ». Elle prévoit la mise en place de ce péage urbain d’ici 5 ans.
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