Connectez-vous

Se connecter avec Facebook

ou

Vos identifiants sont incorrects.
Je me connecte Mot de passe oublié ?
Votre compte Facebook n'est pas lié à un compte sur notre site. Veuillez vous inscrire au préalable

Si vous venez de vous inscrire avec Facebook, merci de recharger la page dans quelques instants, le temps que votre inscription soit totalement activée.

Mot de passe oublié ?

×
Réinitialiser mon mot de passe
Nous vous enverrons un email pour la réinitialisation de votre mot de passe.
Aucun compte n'est lié à cet email.

Vous n’avez pas encore de compte ?
INSCRIVEZ-VOUS GRATUITEMENT.

Marché / Voiture électrique, c’est non pour 29 % des Belges

Rédigé par Frédéric Kevers le 20-12-2021

Selon un sondage récent, 29 % des Belges rejettent la voiture électrique. Un véto plus marqué chez les plus de 55 ans et parmi les Belges francophones. Mais 52 % des Belges en achèteront une d’ici 2030.

Une enquête iVox commandée par BNP Paribas Fortis révèle que les Belges restent divisés concernant la voiture électrique. Si 52 % des 1000 Belges interrogés envisagent d’acheter une voiture électrique d’ici 2030, ils sont aussi 29 % à refuser catégoriquement de passer à ce type de motorisation. Cependant, il faut nuancer ces résultats.

En effet, le pourcentage général de réfractaires à la voiture électrique représente une moyenne « nationale » de 29 %, mais il apparaît que le « non » est plus marqué chez les plus de 55 ans avec 34 % des personnes interrogées quand les moins de 34 ans ne sont plus que 23,7 % à ne pas vouloir acheter une voiture électrique. De même, il ressort de cette enquête que les Belges francophones sont plus nombreux à s’y opposer que les Belges néerlandophones : 35,5 % des Wallons contre 24,2 % des Flamands. Rappelons qu’en Flandre, l’interdiction de vendre des véhicules neufs à moteur thermique prendra cours dès 2029.

>> Lisez aussi - Passage au full électrique, qui et quand ?

Sous la contrainte ?

Cependant, les personnes ayant affirmé qu’elles envisageaient un passage à la voiture électrique ne le feront pas toutes par conviction. Globalement, 33 % des participants à l’enquête envisagent opter pour une électrique parce qu’ils y seront contraints par l’interdiction de vente de modèles neufs à moteur thermique – 2029 en Flandre, 2035 à Bruxelles, pas de date en Wallonie – plutôt que par véritable volonté personnelle.

Horizon 2026

L’étude révèle également qu’un Belge sur 3 estime que 2026 représente la date butoir pour changer de voiture. Cette échéance correspond à la fin des incitations fiscales pour les voitures de société à moteur thermique. Un changement qui aura forcément un énorme impact sur le marché belge. Dans le cadre de ce sondage, 12 % des personnes interrogées bénéficient d’une voiture de société. Or, actuellement, 80 % des véhicules électriques vendus en Belgique sont des voitures de société.

L’incertitude financière

Bien entendu, si l’aspect « écologique » intègre le Top 3 des raisons principales de l’achat d’une voiture électrique pour 34 % des personnes interrogées, la principale pierre d’achoppement reste l’aspect financier. Outre le prix élevé des véhicules électriques qui freine 70 % des gens, deux autres facteurs principaux nourrissent les craintes des futurs acheteurs : l'angoisse de l'autonomie (61,7 %) et le manque de chargeurs publics (61,4 %). En toute logique, les attentes prioritaires concernent donc une recharge plus rapide (61,3 %) et une diminution du prix des wallbox (55,5 %). Mais globalement, on remarque une nette différence entre la Flandre (37,1 %) et la Wallonie (23,7 %) au sujet du TCO – Total Cost of Owneship – qui deviendrait un argument majeur de passage à la voiture électrique.

Concrètement, il apparait donc que l’explosion de la voiture électrique en Belgique dépendra de 3 facteurs principaux : la généralisation, dès 2026, de ce type de véhicules pour les voitures de société, ce qui alimentera le marché de l’occasion et permettra une baisse des prix dans la période 2028-2030 ; l’augmentation de la flexibilité d’utilisation des voitures électriques (autonomie, vitesse de recharge, etc. ) et le développement des infrastructures de recharge publique. Bref, la Belgique n’est pas prête à se convertir de plein gré et avec enthousiasme à la mobilité « 0 émission » telle que supportée – qui a dit imposée – par les instances politiques.

 

Web Editor

NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!

Je m’inscris

Actus

Dernières actualités recommandées