Tesla est pointée du doigt concernant la qualité de ses produits et de son service après-vente par l'Administration d'État chinoise pour la régulation du marché et l'Association chinoise des consommateurs qui lui reprochent de ne pas assumer sa responsabilité en matière de qualité et de sécurité. Des Chinois qui réclament davantage de qualité à une société américaine… Un comble ou une demande légitime ?
Tesla en Chine : une cliente sur le toit de sa Model 3
Tout a commencé avec cette vidéo devenue virale d’une cliente chinoise de Tesla qui grimpe sur le toit d’une Tesla Model 3 au salon de l’automobile de Shanghai et exprime son mécontentement de manière démonstrative. Cette cliente s’était en effet plaint à plusieurs reprises des freins de sa Model 3 et s’était vue signifier par la marque américaine que « Tesla ne fera jamais de compromis sur des demandes déraisonnables ». Une réponse jugée inacceptable par l'Administration d'État chinoise pour la régulation du marché et l'Association chinoise des consommateurs. Cette dernière ayant déclaré : « Face aux plaintes des consommateurs, les entreprises doivent écouter attentivement, négocier sincèrement, et donner aux consommateurs des explications raisonnables et des solutions efficaces »
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Tesla doit prendre ses responsabilités
Si la cliente a fait l’objet d’une arrestation pour trouble de l’ordre public, le régulateur s’est tout de même penché sur son problème et a assuré y accorder une grande attention. En outre, elle a invité Tesla à « s'acquitter efficacement de la principale responsabilité en matière de qualité et de sécurité, et à fournir aux consommateurs des produits et services sûrs de haute qualité ».
Mea culpa de Tesla
Suite à tout ce ramdam médiatique, la branche chinoise de Tesla a annoncé qu’elle procéderait à une auto-inspection de ses services et opérations et qu’elle fournirait les données pertinentes recueillies du véhicule de la cliente mécontente dans le cadre de l’enquête diligentée à cet égard. Si Tesla nous a habitué à user et abuser des médias sociaux pour faire sa publicité, se souciant fort peu de savoir qu’elle soit positive ou négative, cet incident pourrait créer un précédent pour le constructeur américain sur un marché essentiel à sa croissance. Quoique, pour Tesla, a bad buzz is still a buzz...
Tesla juge et partie ?
Là où l’on est en droit de se poser des questions, c’est au sujet de cette « auto-inspection » des services après-vente. Peut-on être juge et partie tout en restant objectivement impartial ? Toujours est-il que pour Tesla, voir la qualité de ses produits et celle de son service clientèle remis en cause en Chine prête à sourire quand on connaît l’image peu flatteuse accordée aux produits « made in China » pour ces mêmes critères. Mais bon, ce n’est pas non plus comme si Tesla n’avait pas l’habitude d’être contesté et critiqué sur ces sujets ailleurs dans le monde également…
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