Les immatriculations de véhicules d’occasion affichent une hausse de 6,4 % par rapport à 2020, revenant au niveau de 2019. En contrepartie, les voitures neuves régressent de 17,1 % en comparaison de 2020, voire 29,9 % vis-à-vis de 2019. Pour autant, la progression des modèles hybrides ou électriques constatées dans le marché de première main ne se reflète toujours pas sur celui de seconde main où l’essence reste la valeur sûre au détriment du Diesel.
Au niveau de 2019
Novembre 2021 a vu 52.924 voitures d’occasion immatriculées, retrouvant le niveau de 2019 « avant le Covid-19 » (52.841). Une progression de 6,4 % par rapport à 2020 qui contraste avec le recul de 17,1 % des véhicules neufs. Au cumul des 11 premiers de l’année, l’occasion est en progression de 7,7 % quand le neuf affiche un recul de 8,5 %.
Un parc plus « vert »
En analysant le détail des types de motorisation et les paliers d’émissions de CO2, on constate que le parc automobile a tendance à verdir. Du côté du neuf, les modèles électrifiés poursuivent leur progression. Si l’essence reste le carburant favori avec 43,3 % des immatriculations (49,1 % en 2020), le Diesel est désormais dépassé par les modèles électrifiés (hybridation douce comprise) avec 21,3 % au lieu de 31,6 % en 2020. Les motorisations hybrides et électriques prennent donc le dessus avec une hausse globalement équilibrée : les mild hybrid et hybrides rechargeables passent de 9,1 % à 16,9 %, les hybrides rechargeables de 6,3 à 12,4 % tandis que les modèles 100 % électriques progressent de 3 à 5,4 %. De manière générale, on constate que les modèles dont les émissions de CO2 sont inférieures à 90 g/km représentent 29,1 % des immatriculations pour 30 % au palier 110-120 g/km et 25,5 % au palier intermédiaire 90-109 g/km. Toutefois il reste encore 1 voiture sur 6 qui émet plus de 130 g/km.
En occasion, le marché reste majoritairement « thermique » avec 51,1 % d’essence et 43,7 % de Diesel (respectivement 49,6 % et 47,8 % en 2020), les hybrides – y compris hybridation douce – ne représentant que 3,9 % du marché de seconde main quand les électriques se limitent à 0,7 %. Logique quand on sait que le marché du neuf en est toujours à ses balbutiements pour ce type de motorisation. L’âge moyen du parc de l’occasion baisse de 7 ans et 7 mois à 7 ans et 3 mois.
Source : Traxio
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