Marché / Immatriculations : toujours au ralenti

C’est surtout le marché des particuliers qui trinque. Les chiffres des immatriculations de mars 2022, et du premier trimestre, n’incitent pas à l’optimisme. La baisse est de -17,7% en mars et de -13,5% pour les trois premiers mois de l’année. Période traditionnellement liée au Salon et donc primordiale pour les importateurs pour lancer commercialement le reste de l’année. Il y a eu 103.346 voitures neuves immatriculées durant ce 1er trimestre (36.998 en mars) contre 119.237 en 2020. Avant la crise sanitaire, en 2019, on avait immatriculé 155.866 voitures neuves contre 165.557 en 2018 durant cette même période. C’est BMW qui domine le marché.

En retard

Les résultats négatifs sont accentués par les retards de livraison. L’industrie automobile fait toujours face aux difficultés d’approvisionnement en composants électroniques. Alors que le choc du Covid n’est pas encore totalement amorti et que l’invasion russe en Ukraine ajoute de nouvelles incertitudes. Toutefois, la Febiac et la SPF Mobilité & Transport insistent sur le décalage entre les immatriculations (mises en circulation) et le niveau des commandes. D’ailleurs, le marché des voitures de société, plus standardisées, est moins touché avec une baisse de -1,9 % contre -26,6% pour celui des particuliers.