Au premier semestre 2019, il s’est écoulé 4601 voitures électriques sur le marché belge. Un joli score puisque, ramené aux ventes totales (310.488 véhicules), les VE pèsent pour une part de marché de 1,5%, soit 3 fois plus que précédemment.
L’inconnue de l’équation
Exprimés comme ça, ces chiffres pourraient laisser croire que la voiture électrique décolle enfin, que la tendance est lancée. Or, il faut relativiser. Car 31% de ce volume (1426 unités) sont en réalité accaparés par la seule Tesla Model 3. Du coup, le résultat est sans doute plus à interpréter comme un effet boule de neige et conséquent de la longue attente des clients qui avaient commandé leur véhicule il y a de nombreux mois. Tesla reste dans ce secteur le plus gros pourvoyeur de voitures électriques puisque si on ajoute les Model S et X, la marque américaine pèse pour 40% du total.
Élargissement de l’offre positif
Cela dit, l’arrivée d’autres nouveaux acteurs a malgré tout aussi gonflé le marché, comme l’Audi e-tron (394 unités), le Hyundai Kona (296 unités) ou encore la Jaguar I-Pace (301 voitures) ce qui tend aussi à prouver que l’élargissement de l’offre et la montée en capacité des batteries (plus d’autonomie) est de nature à convaincre les acheteurs. Pour le reste, les performances des autres véhicules plus « verts » restent ténues : les hybrides (toutes catégories confondues) ne représentent pas plus de 4,5% du marché automobile et les modèles au gaz naturel (CNG) à peine 0,6%. Bref, la voiture verte a encore du chemin à parcourir et il faudrait certainement la mise au point d’une fiscalité plus avantageuse à leur égard. Notons cependant que le retournement du marché au profit de l’essence se confirme encore largement : les « essence » comptent pour 62,7% des ventes et les Diesel pour plus que 30,9% seulement.
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