Coyote, Inforad et Wikango sont trois sociétés françaises spécialisées en avertisseurs communautaires. Elles vendent leurs boîtiers et application dans l'Hexagone mais aussi chez nous et ailleurs en Europe. L'envie du gouvernement français de les interdire sur leur territoire inquiète les utilisateurs belges à l'idée de la fin du service. Pourtant, une solution a été trouvée. Il est donc inutile de jeter son avertisseur à la poubelle.
Regroupés au sein de l'AFFTAC, les fabricants sont arrivés à un accord avec le gouvernement français. Les avertisseurs de « radar » seront recyclés en avertisseurs de zones « dangereuses » ou « à risque ». La position précise des radars fixes sera interdite. À la place, on aura des avertissements de « zones dangereuses », en fonction de celles autorisées par les préfets. Ces boîtiers d'information communautaires vont donc devoir être mis à jour pour faire disparaître la fonction radar sur les routes de France.
En Belgique, la fonction radar restera active puisque rien de l'interdit encore. C'est donc au passage de la frontière avec la France que se fera, automatiquement, l'adaptation. Dans les faits, cela changera peu leur fonctionnalité puisque on ne touche pas à leur vocation première d'outil de communication entre automobilistes. Selon Wikango Benelux, 50 % des informations envoyées par les automobilistes ne concernent pas les radars. Les utilisateurs renseignent donc tout autant les travaux et accidents rencontrés sur la route.
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