Cette nouvelle génération de Q5 intègre donc le vocable «plus» à sa dénomination MHEV, pour Micro Hybrid Electric Vehicle. Il ne s’agit donc toujours pas d’un vrai hybride autorechargeable au sens où on l’entend traditionnellement, par exemple chez Toyota. Ici, le moteur thermique, quel qu’il soit, est toujours déterminant. Il est secondé, comme dans le passé, par un alterno-démarreur 48 V entraîné par courroie et dont les composants sont refroidis par liquide pour garder une température de fonctionnement optimale.
Mais en «plus», la nouvelle technologie ajoute un vrai moteur électrique (appelé PTG, pour Power Train Generator) en sortie de boite, développant 18 kW/24 ch (mais renvoyant jusqu’à 25 kW en phase de récupération d’énergie) et 230 Nm, alimenté par une batterie lithium-ion de 1,7 kWh, positionné au-dessus du train arrière.
Entre hybride et hybridation douce
Ce moteur vient en support du thermique pour l’aider et donc le faire consommer moins, mais il permet aussi d’évoluer en mode entièrement électrique à condition de ne pas trop presser la pédale d’accélérateur, pendant quelques kilomètres, afin de traverser un centre-ville ou un village en mode 100% électrique ou d’effectuer des manœuvres sans recours au thermique.
Au-delà de 140 km/h, il est totalement débrayé pour préserver son régime de rotation maximal. Ce nouveau moteur électrique additionnel, pesant environ 21 kg avec son électronique de puissance intégrée, permet d’abaisser les émissions de CO2 de 10 à 17 g/km selon les cas. Sa disposition en sortie de boite lui permet en outre d’être compatible tant pour les tractions que pour les quattro.

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