Le moteur à compression variable ou VC-T (pour Variable Compression – Turbo) annoncé par Nissan et Infiniti l’an dernier sera finalement commercialisé dès l’an prochain en 2018. Premier modèle à en hériter : le SUV QX50. Il s’agira du tout premier moteur de ce type à voir le jour, une mécanique très complexe car il s’agit de faire varier le taux de compression à l’intérieur des chambres de ce 2 litres de 270 ch et 400 Nm qui remplacera le V6 de 3,7 litres... Les avantages en termes de consommation devraient être très intéressants.
Fonctionnement de la compression variable
La différence par rapport à un moteur traditionnel tient dans la bielle et son vilebrequin. Ce dernier peut en effet changer de position n’importe quand par un jeu de poulies motorisées. Si la position du vilebrequin change, la course du piston est automatiquement modifiée, ce qui modifie donc le volume de la chambre et donc le taux de compression. De la sorte, on peut privilégier plusieurs taux en fonction du moment : un taux élevé lorsqu’on a besoin de puissance (sauf qu’ici, on peut réduire les risques dus à l’apparition du cliquetis) et un taux faible à faible charge pour réduire la consommation. Le VC-T de Nissan présent un taux de compression variable entre 8 et 14:1.
Plus cher de 10%
Le VC-T de Nissan-Infiniti aura demandé 20 ans pour être mis au point. Et il serait aussi 10% plus cher à produire qu’un moteur traditionnel. Ce qui reste encore raisonnable. Car grâce à cette technologie, les pièces mobiles subiraient aussi moins de frictions internes, au bénéfice de la fiabilité et de la longévité.
Voilà comment le VC-T fonctionne :
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