Tesla a tenu sa promesse. Les quelque 800 propriétaires de Model S pourront bientôt mettre à jour leur système pour passer au logiciel 7.0 en cours de déploiement. Il intègre une fonction de Pilotage automatique. Cette conduite assistée permet à la voiture de gérer la vitesse et les dépassements sur autoroute. Un peu comme un pilote d’avion, le conducteur laisse faire une grande partie du travail à sa voiture sur autoroute ou route expresse. S’il veut dépasser, il doit activer le clignotant et la berline se chargera de changer de bande si la voie est dégagée.
Comment ça marche ?
La Tesla peut compter sur plusieurs types d’informations pour rouler en mode autonome. Elles sont issues de la caméra avant, de radars, de 12 capteurs ultrasons et du GPS. Ces différents systèmes travaillent en collaboration, en temps réel. Ils peuvent aussi partager des informations avec les autres Tesla pour améliorer le pilotage automatisé. En tout cas, ce contrôle numérique semi-autonome s’occupe des moteurs, des freins et du volant tout en évitant la sortie de route et les collisions frontales et latérales. La prochaine étape 7.1 sera la Tesla qui ira se ranger toute seule sur une place de parking ou dans le garage, sans conducteur à bord.
Oui mais…
En principe, il reste interdit de lâcher le volant d’une voiture en mouvement à l’heure actuelle. Le conducteur reste donc seul responsable en cas d’accident. Il est donc déconseillé et interdit de piquer un somme, de lire son journal ou de jouer avec sa tablette à bord de sa Tesla en mode automatique. Du moins pour l’instant, dans l’attente d’une modification des lois à l’approche de l’automatisation de plus en plus poussée des véhicules. De plus, l’efficacité de cette technologie dépend aussi de l’infrastructure – pas toujours adaptée ou entretenue – de la signalisation – parfois caché ou effacée – et de certaines conditions climatiques.
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