Appelés à se développer dans les prochaines années, les univers « smartwatch » et « smartcar » vont bientôt se croiser. A terme, les montres et les voitures « intelligentes » vont devenir de plus en plus interconnectées. Ford vient de faire le point sur la technologie dans le cadre du salon de Détroit. Concrètement, en analysant les données physiologiques du conducteur via les capteurs de la montre, la voiture pourra avertir le conducteur de son état de fatigue ou même appeler directement les secours en cas de malaise cardiaque. Le conducteur pourra également utiliser le système de commande vocal de sa montre pour configurer certains paramètres de sa voiture à distance (préchauffage, entrer une destination, vérifier que la voiture est verrouillée…).
FordPass
Ford travaille en outre à l’élaboration d’un FordPass. Une sorte de plateforme connectée pour l’automobile. Elle devrait déjà être accessible dès le mois d’avril prochain aux Etats-Unis et puis, plus tard dans le courant 2016, sur d’autres marchés comme l’Europe et la Chine. Gratuit, ce programme intègre des services de mobilité (trouver une place de parking ou réserver une voiture de location pour un prochain voyage), de conciergerie (avec la possibilité de parler à des conseillers en ligne) ainsi que la possibilité de jouir de réductions grâce à divers partenariats.
FordPay
Ford met également au point un système de paiement en ligne baptisé FordPay. Il s’agit d’une sorte de portefeuille virtuel intégré au FordPass qui permettra de régler directement ses réservations, son parking ou d’autres services appelés à s’étoffer dans les prochains mois. Via FordPass, le client pourra également prendre un rendez-vous en ligne chez son concessionnaire pour son prochain entretien.
Même sous la neige
Ford a également profité du salon de Détroit pour dévoiler l’état de ses recherches sur la voiture autonome. Le géant à l’ovale bleu a ainsi exposé les résultats de ses tests par temps hivernal. C’est la première fois, selon Ford, que des voitures autonomes évoluaient sur un épais manteau neigeux. Une situation, a priori, banale. Mais qui constitue un réel défi pour les concepteurs car les voitures ne peuvent plus, dans ces conditions difficiles, ni lire les marquages au sol, ni reconnaître les panneaux de signalisation recouverts de « poudreuse ».
Cartographie 3D
Pour faire rouler ses voitures autonomes, Ford utilise un Lidar (capteur laser) beaucoup plus précis que le système GPS classique. La précision est de l’ordre du centimètre et permet à la voiture de se positionner exactement. Mais quand la route est couverte de neige, ces capteurs ne suffisent pas. Ford fait donc appel à une cartographie 3D très précise. Beaucoup plus que celle d’un GPS classique. Celle-ci possède des informations très détaillées sur la route, sur les limitations de vitesse, sur le profil de la chaussé etc. Autant d’informations qui permettent à la voiture de se situer exactement dans son environnement même si ses capteurs ne parviennent plus à détecter les détails extérieurs via ses capteurs classiques.
Détection météorologique
Ford met également au point un logiciel capable d’analyser (via des bulletins météo ainsi que les informations en temps réel relevées par les différents capteurs de la voiture) si les conditions météorologiques se dégradent. Sur base de ces informations, la voiture pourra alors signaler à son conducteur qu’il est temps de reprendre la main si les conditions climatiques se dégradent trop fortement et que la conduite autonome risque de devenir problématique. Bip : y-a-t ’il, toujours, un pilote à bord ?
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