BMW a annoncé qu’il ne ferait plus appel à VDL – Born (Pays-Bas) – pour produire ses voitures. VDL, qui emploie environ 15.000 personnes, travaillait exclusivement avec le groupe BMW comme client « automobile ». Certes, une partie du personnel seulement était en charge de ce client pour qui 19.000 voitures ont été produites. Mais avec une capacité dix fois supérieure, l’usine limbourgeoise pouvait et peut toujours viser plus grand. La solution pour VDL pourrait venir de la Chine ou du Royaume-Uni.
Un empire en sauveteur ?
Entre la Chine et l’ex-empire britannique, le salut pourrait venir de l’un de ces deux horizons, pour des raisons très différentes et avec des perspectives opposées. Si les constructeurs chinois pourraient être intéressés par la possibilité de disposer d’une usine fonctionnelle et au niveau des autres sites européens plutôt que devoir en construire une de A à Z. Cependant, les volumes de vente actuels des marques de l’Empire du milieu ne sont clairement pas à a hauteur d’une telle capacité de production, même en unissant leurs efforts.
L’autre porte de sortie serait la conséquence du Brexit. Un constructeur britannique pourrait voir un intérêt à produire ses voitures sur le Vieux Continent, à l’instar de Jaguar-Land Rover avec Magna Steyr.
Voir plus grand ?
Jusqu’à présent, VDL avait refusé de travailler avec d’autres marques que BMW en raison d’un manque de flexibilité de sa chaîne de production. Doubler cette dernière offrirait une capacité supérieure, tant en possibilités de mener des projets différents simultanément mais également en termes de volumes de production. L’outil deviendrait alors bien plus attrayant pour les clients potentiels et permettrait de limiter la vulnérabilité de l’entreprise en ne se limitant plus à un partenariat exclusif.
Cela dit, une telle expansion nécessite le soutien des instances de la province du Limbourg et ce n’est pas forcément gagné, les écologistes s’opposant à un tel projet en raison de la nécessité de défricher une forêt pour agrandir l’usine. En outre, un accord pour un tel développement ne permettrait l’ouverture à un appel d’offre qu’à l’horizon 2022 pour une mise en production deux ans plus tard. Or, le contrat avec BMW prendra fain avant cette échéance.
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