La France devrait accueillir sur son territoire quatre gigafactories d’ici à 2030, soutenues par des groupes européens et asiatiques. La première sera celle de ACC, fondée par Mercedes, Stellantis et TotalEnergies et qui sera implantée dans le nord de la France à Billy-Berclau/Dorchin. Pour la France, il s’agit d’une première étape dans un projet qui vise à obtenir la construction de quatre usines au total, dont une pour ProLogium (Taïwan) et une autre pour Envision AESC (Chine) tandis que la quatrième sera celle de la start-up française Verkor, soutenue par le groupe Renault.
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Investissement public
Sur les 2 milliards € nécessaires à la construction de l’usine d’ACC, près de la moitié provient de l'État français et des collectivités locales. À terme – d’ici 2030 – la gigafactory devrait permettre la création de 2000 emplois directs. Cette implication de fonds publics confirme l’enjeu crucial que représente l’industrie automobile électrique dans les projets économiques des différents pays européens.
Jusqu’à 40 GWh
Dans un premier temps, l’usine ACC de Billy-Berclau/Dorchin produira 13 GWh de cellules par an et montera progressivement en puissance pour atteindre une production annuelle de 40 GWh destinée à fournir en batterie près de 500.000 voitures par an. Pour rappel, le Président Macron a fixé comme objectif une production de 2 millions de voitures électriques par an en France. Il s’agit d’un premier pas de l’Europe pour contrer la mainmise de la Chine sur l’industrie des batteries et la politique de crédit d’impôt lancée par les États-Unis pour favoriser la production locale de véhicules électriques.
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