Les incertitudes autour du Brexit, une chute de ses ventes en Chine (-22 %) suite à un réseau indiscipliné et une baisse importante des parts du marché du Diesel ont mis Jaguar Land Rover (JLR) dans une situation financière périlleuse l’an dernier. Tata Motors, son propriétaire, a alors décidé de faire des économies à toutes les échelles. Ce plan d’économie à grande échelle, en fin de programme, a nécessité des milliers de pertes d’emploi dans le monde. Mais il a aussi permis de réorganiser l’entreprise. Cela semble avoir porté ses fruits puisque le 3e trimestre 2019 a été rentable. Selon les chiffres communiqués par Tata Motors, le bénéfice avant impôts de JLR s’élevait à 156 millions de livres (181 millions €).
Rentabilité à long terme
Maintenant que l’hémorragie a été stoppée, avec une régularisation de ventes en Chine (au prix de gros rabais), le constructeur veut se focaliser sur la rentabilité et l’image de marque sans chercher le volume à tout prix. Bref, rester premium en soignant la qualité de ses produits et services. C’est en Chine, surtout, que la fiabilité et l’après-vente avaient fait défaut. Laquelle avait aussi souffert d’un manque de professionnalisme de nombreux concessionnaires de la marque. Ce qui a ouvert à la voie à ses principaux concurrents : Audi, BMW et Mercedes. Jaguar Land Rover tente maintenant de corriger son image dans l’Empire du Milieu, tout en renforçant ses marques et son prestige sur les autres marchés. Le groupe compte également réduire ses stocks et améliorer sa logistique.
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