Le cours de l’action Renault a déjà perdu près de 20 % en bourse. La chute est liée à l’annonce de perquisitions sur plusieurs sites du constructeur en France la semaine dernière. Selon une source syndicale reprise dans la presse française, les enquêteurs travailleraient sur des soupçons de fraudes sur les tests sur les émissions polluantes. Des ordinateurs auraient été saisis. Renault donne une autre version et parle d’une collaboration avec le Ministère de l’écologie depuis décembre 2015. [Màj 16h30] Les précisions données par Renault (voir ci-dessous) ont permis au titre de remonter quelque peu avec une baisse de 10 % à la clôture.
Commission indépendante
Renault répond avec un communiqué indiquant que, sur demande de la Commission Royal, la société privée UTAC a entamé des tests sur 100 véhicules en circulation dont 25 de marque Renault. D’après les premiers résultats, la Direction générale du climat et de l’énergie aurait indiqué que « la procédure en cours ne mettrait pas en évidence la présence d'un logiciel truqueur équipant les véhicules Renault ».
Complément d’enquête pour Renault
En parallèle, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes dépendant, cette fois, du Ministère de l’économie, s'est rendue au Siège social, au Centre Technique Renault de Lardy et au Technocentre de Guyancourt. Ces perquisitions étaient motivées par « un complétement d’investigation sur pièce et sur site ». Le personnel de Renault a « pleinement coopéré ».
Rôle des traders
En victime colatérale, Peugeot avait perdu près de 8 % à la Bourse, avant de limiter la baisse à 4 %. Alors que, selon le constructeur, il n’y a pas eu de « perquisition » chez PSA. Cette baisse boursière semble montrer une perte de confiance des investisseurs vis-à-vis de l’automobile avec la crainte d’un scandale « aux émissions » ne se limitant pas au groupe Volkswagen.
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