La saga Opel présente un final presque rocambolesque. Après de nombreuses tergiversations pour trouver une repreneur, et le choix porté sur Magna, favori du gouvernement allemand, General Motors ne vend finalement plus Opel. La marque allemande restera sous contrôle américain. C'est donc la voie de la restructuration qui est maintenant engagée. Une opération que GM promet d'engager rapidement.
Cette décision est motivée par une situation économique très différente de celle de l'hiver dernier. Les ventes reprennent, GM ne perd plus d'argent et Opel se stabilise. General Motors doit maintenant présenter son plan de restructuration et prendre contact avec les gouvernements des pays européens accueillant des usines Opel, comme la Belgique. Mais sur les 50.000 emplois générés par Opel, la moitié se situe en Allemagne. Un pays qui risque d'accueillir froidement GM.
Depuis septembre et l'annonce du choix porté vers Magna, on attendait la signature ferme et définitive entre GM et l'équipementier canadien. Mais à chaque fois l'échéance était retardée. Ce qui se comprend maintenant avec la brusque volte-face des Américains. Un abandon qui ne manque pas d'énerver une Allemagne fort impliquée dans le projet de vente avec Magna et qui avait fait un prêt de 1,5 milliard d'euros. Le monde politique allemand a déjà montré son agacement face à ce coup de théâtre au point de demander le remboursement de l'argent avancé pour faciliter la vente d'Opel.
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