On se demande comment tout cela va finir. L’affaire Carlos Ghosn qui a mis à jour de gros abus de biens au sein de l’Alliance ne semble pas terminée. Sauf qu’aujourd’hui, ce n’est pas Carlos Ghosn qui fait les gros titres de la presse. En effet, Hiroto Saikawa, le CEO de Nissan – et l’un des artisans de la chute de Ghosn – se retrouve empêtré dans les mêmes sales draps : il aurait lui aussi perçu indûment des rémunérations.
La faute à Carlos
Le plus étonnant, c’est que c’est Nissan même qui a révélé l’information suite à une enquête interne. Le comble, c’est que l’intéressé, Hiroto Saikawa, ne nie pas, mais se dit victime d’un stratagème mis en place par Ghosn ! On croit rêver… Concrètement, Hiroto Saikawa aurait bénéficié (comme d’autres dirigeants apparemment) d’un système de droit à la plus-value sur les actions du constructeur, mais de façon indue. Toutes ces têtes pensantes auraient dès lors touché une rémunération s’élevant plus plusieurs centaines de milliers d’euros. Hiroto Saikawa aurait ainsi perçu 400.000 €. Certes, on est loin des frasques de Ghosn, mais venant de celui qui se présentait comme tout blanc…
Excuses
Hiroto Saikawa a présenté ses excuses et il s’est engagé à rembourser les sommes incriminées. Au préalable, l’homme fort de Nissan avait pourtant nié avoir eu un rôle dans les combines mises en place par Ghosn. Sauf qu’en acceptant l’argent ou en ne le remettant pas en cause, il devient automatiquement complice. Un conseil d'administration sera réuni le 9 septembre 2019 pour statuer d'éventuelles mesures disciplinaires. Le procès de Ghosn et de son ancien bras droit est prévu, lui, pour 2020. Quelle saga !
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