Les Nissan Ariya prévues pour l'Europe devaient être construites dans l'usine britannique de Sunderland, d'où sortiront également le Qashqai, le Juke et la Leaf. Aujourd'hui, Nissan annonce qu'il révise son plan par crainte d'un "no-deal" ou d'un "hard Brexit", en conséquence de quoi l'Ariya ne sortira des lignes qu'au Japon et sera exporté de là vers le reste du monde. L'Ariya est un modèle intéressant pour l'Europe, car il est électrique (ce qui profite à la moyenne des émissions de CO2 de Nissan) et fait partie du segment très populaire des SUV.
Licenciements en cours de route ?
Le site de Sunderland emploie 7000 personnes et Nissan a averti précédemment que l'usine n'est pas viable si le Royaume-Uni ne parvient pas à un accord avec l'UE. La relocalisation de l'Ariya en est déjà la première conséquence, avec une série de licenciements qui devraient suivre. Mais cela pourrait aussi entraîner la fermeture de l'usine, car les modèles qui y sont construits ne disposent pas d'une marge suffisante pour compenser les droits d'exportation de 10 % sur 70 % de la production destinée au reste de l'Europe. Auparavant, Nissan avait également fermé son usine de Barcelone pour des raisons économiques.
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