« Nécessité fait loi ». Après des tensions entre le Japon et la France avec l’affaire Carlos Ghosn, les deux partenaires historiques de l’Alliance, Nissan et Renault, renouent leur partenariat. Ils le renforcent même. Ces accords doivent encore être approuvés par les Conseils d’administration de Nissan et Renault Group. Cette nouvelle approche de l'Alliance Renault Nissan (Mitsubishi) est axée sur un rééquilibrage autour de 3 dimensions :
1. Relancer le partenariat avec des projets opérationnels clés en Amérique latine, en Inde et en Europe tant sur les marchés que sur les véhicules et les technologies.
2. Renforcer l'agilité stratégique avec de nouvelles initiatives auxquelles les partenaires peuvent se joindre. Ainsi, Nissan va investir dans Ampere (comme Mitsubishi, autre membre de l’Alliance), la société spécialisée en électrique et du software fondée par Renault Group.
3. Une gouvernance équilibrée et des participations croisées pour favoriser l'accélération des gains d'efficacité opérationnelle.
Ce 3e point mérite un peu plus de précisions. Renault Group et Nissan conserveront une participation croisée de 15% avec la possibilité d'exercer librement les droits de vote avec un plafond de 15%. De plus, Renault Group va transférer 28,4% de ses actions de Nissan dans une fiducie française, où les droits de vote seraient « neutralisés » pour la plupart des décisions. Par ailleurs, Renault Group peut donner instruction au fiduciaire de vendre ses actions Nissan dans le cadre d'un processus organisé et ordonné sans aucune obligation de les vendre dans un délai spécifique prédéterminé.
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