Nouvelle évolution : arrêt cassé. Chrysler peut être vendu. Ce qui suit n'est plus d'actualité.
Selon la presse et Automotive News, Richard Mourdock, le trésorier de l'Indiana, représentant plusieurs fonds de pensions de son état, a obtenu gain de cause auprès de la Cour Suprême américaine. Le Républicain estimait les fonds de pension lésés par le plan Obama concernant leurs dettes garanties. Concrètement, ces créanciers ont obtenu de la juge Ruth Bader Ginsburg que la vente de Chrysler ne puisse être validée actuellement en prononçant « la suspension de l'accord jusqu'à nouvel ordre ». Sans donner de date butoir. Ce qui lui laisse probablement du temps pour mieux analyser la plainte. Le gouvernement américain a déjà montré sa désapprobation vis-à-vis de cette décision judiciaire en parlant de « graves conséquences » possibles si la vente ne pouvait être conclue rapidement.
En effet, c'est un fameux pavé dans la mare lancée par ce groupe d'actionnaires minoritaires. Ils retardent la vente de Chrysler, dont la situation n'est pas brillante. Cela pourrait mener à liquidation pure et simple surtout si Fiat décidait de jeter l'éponge. Néanmoins, selon l'AFP, le groupe italien a déjà indiqué vouloir poursuivre le processus d'acquisition même si cet arrêt de la Cour Suprême l'autorise à se retirer d'ici le 15 juin. Pour la clientèle Chrysler, cela ne change rien pour le moment. Les livraisons, réparations et garanties sont toujours opérationnelles. Même si les concessionnaires et représentants des marques du constructeur aimeraient voir la situation de la maison mère se stabiliser.
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