Un rapport publié par les pays exportateurs de pétrole (OPEP) révèle qu'il n'est pas attendu que les prix du baril de brut ne remonte au dessus des 100 dollars comme cela s'était vu il y a quelques mois au plus fort de la crise. Dans ce rapport, rapporté par le Wall Street Journal, on peut lire que l'OPEP prévoit que les prix se stabilisent autour des 76 dollars/baril en 2025 et ce dans des conditions optimistes. A l'inverse, dans le cas d'un scénario « catastrophe » (pour les pays producteurs s'entend) le prix chuterait alors à 40 dollars/baril. Ce tarifs qui pourraient être considérés comme particulièrement bas ne sont en fait pas très étonnant car il faut se souvenir que les Etats-Unis sont sérieusement remontés dans le classement des pays producteur de pétrole notamment suite à l'exploitation des gaz de schiste, une technique par ailleurs employée dans d'autres pays comme le Royaume-Uni par exemple. Ce qui fait que l'offre a considérablement augmentée et que les menaces d'une pénurie ont été réduites. D'où la chute des cours.
Dans ce contexte, le rapport commandé par l'OPEP recommande de revenir au système de quotas abandonné en 2011. Mais les pays exportateurs sont réticents à revenir en arrière car ils ne voudraient pas effrayer les nouveaux investisseurs potentiels. L'arrivée de ce rapport provoque en tous cas des inquiétudes notamment relative à la capacité des pays de l'OPEP à pouvoir équilibrer leur budget national avec les revenus tirés du pétrole. Selon le Fond Monétaire international, seuls le Koweit et le Quatar seraient capables d'équilibrer leur budget avec un baril à 76 dollars. Mais pour les autres, il faudrait que le prix du baril atteigne les 130 dollars...
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