Fiat Chrysler Automobiles (FCA) et Renault ne se sont peut-être pas encore tout dit. Malgré un premier échec lors des négociations, les discussions pourraient reprendre, mais à condition que deux obstacles majeurs soient levés.
Le gouvernement français
Il est apparu que FCA avait été énervé par les freins déployés par le gouvernement français, certes actionnaire de Renault, mais qui désirait toute une série de garanties. Une des options serait dès lors la suivante : que la France réduise sa participation à 15% après avoir reçu les engagements de FCA sur l’emploi et les sites de production français.
Nissan
Deuxième condition à la reprise des pourparlers : que Nissan, partenaire de longue date de Renault, appuie l’opération. Pour l’heure, les représentants de Nissan au conseil d'administration de Renault se sont abstenus lors d'un vote informel sur l'accord.
Projet latent
« Le projet reste, dans ma tête, absolument remarquable et exceptionnel » a déclaré Jean-Dominique Senard, Président de Renault, aux actionnaires tandis que Bruno Le Maire, ministre français des Finances a mis un peu d’eau dans son vin en expliquant que l’opportunité de fusion avec FCA était une « occasion intéressante ».
Reprise des discussions
Mike Manley, PDG de FCA, aurait déjà rencontré une nouvelle fois les dirigeants de Renault si on en croit le quotidien italien Il Sole 24 Ore qui a obtenu ces informations auprès de sources proches du dossier. Aucune confirmation n’a évidemment été donnée. Selon ces sources et d’autres obtenues par le Corriere della Sera, Manley avait pris soin d’apporter tous les documents expliquant les conditions de la fusion afin que Renault puisse aussi les exposer lors d’une réunion se tenant avec Nissan le 25 juin prochain. Suite au prochain épisode…
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