Depuis ce 22 juin 2012, il n'y a plus de production de moteur Wankel à grande échelle. Mazda a arrêté la production de ce type de moteur dans son usine d'Hiroshima. Cette motorisation, aussi appelée moteur rotatif, est une invention d'un ingénieur allemand : Felix Wankel. Il y a travaillé de 1929 à 1951, date de sa première collaboration avec un constructeur. L'originalité réside en l'absence de soupape et par son piston qui tourne au lieu de faire un mouvement linéaire. On le reconnaît par son triangle arrondi tournant dans une chambre ovale.
Un Wankel de 500 cm³ et 50 ch avec rotor fixe sera implanté dans la NSU Spider de 1964, première voiture de production avec ce type de moteur. Même si Felix Wankel sera un peu aigri par le pragmatisme du constructeur qui bridera quelque peu son invention. Au Japon, Mazda s'est très vite intéressé au moteur rotatif. Le constructeur achètera les brevets et développera même un système birotor pour la Cosmo Sport 110S de 1967. Le « rotatif » sera une marque de fabrique de la marque, remportant même les 24 Heures du Mans avec la 787B dotée un quadrirotor de 700 ch en 1991. La dernière évolution sera le Renesis de la RX-8 qui vient de terminer sa carrière.
Le Wankel est très compact. Il génère peu de vibrations et est très silencieux. Le problème du Wankel est qu'il consomme un peu plus qu'un bloc classique. Dès lors, il est plus polluant. Et de nos jours, ce sont de sérieux handicaps. Toutefois, Mazda indique ne pas vouloir abandonner ce type de moteur. Des prototypes de moteur rotatif fonctionnant à l'hydrogène ont d'ailleurs été développés. À l'essence, il ne serait plus utilisé comme mode de propulsion mais plutôt comme prolongateur d'autonomie à l'image du prototype Audi A1 e-tron. Cependant, le Wankel reste d'actualité dans certaines niches comme les motoneiges et les drones.
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