L'année a peut-être été marquée au fer roug pour le marché automobile belge et européen, mais cela n'a apparemment été le cas que pour la populace. Car après Rolls-Royce, Bentley, Bugatti et Lamborghini, c'est au tour de Ferrari d'annoncer qu'elle a connu une année dorée en 2022, avec pas moins de 13.221 voitures livrées, soit une hausse de 18,5 % par rapport à 2021. Il fut un temps où Ferrari choisissait encore délibérément de ne pas vendre plus de 6000 voitures…
(Presque) que du positif
Cela place toujours la garde rouge de Maranello devant Lamborghini, même sans SUV dans la gamme. Mais cela va changer en 2023 avec les premières livraisons du Purosangue, dont le succès est tel que les carnets de commandes sont déjà pleins pour deux ans. En 2022, ce sont la Portofino M, la SF90 et la 296 GTB/GTS qui ont contribué à l'augmentation du volume des ventes.
Même la décevante saison 2022 de Formule 1 a eu un revers positif, puisque grâce à une deuxième place au championnat des constructeurs (contre une troisième place en 2021), Ferrari a réussi à gagner plus d'argent là aussi, alors que les coûts ont diminué en raison du plafonnement du budget. Il n'y aurait donc aucun aspect négatif sur le plan des revenus ? Le chiffre d'affaires des ventes de moteurs a chuté à 155 millions € (-18 %) en raison de l'expiration du contrat avec Maserati, qui cessera d'utiliser le V8 dans les Ghibli, Quattroporte et Levante Trofeo en 2023.
2023 encore plus forte
Mais même avec la perte de cette source de revenus, Ferrari estime qu'elle fera beaucoup mieux en 2023, avec des ventes prévues de 5,7 milliards € et une marge bénéficiaire brute de 38 %. Grâce aux livraisons de Purosangue, mais aussi parce que la marque va augmenter ses prix pour compenser l'impact de l'inflation. Parce que Ferrari souffre clairement beaucoup de cela...
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