Libéré sous caution le 6 mars dernier puis remis en garde à vue le 4 avril 2019 pour de nouveaux chefs d'accusation, Carlos Ghosn s’enfonce encore un peu plus dans l’affaire Renault-Nissan. En effet, ce lundi, la justice japonaise a dicté de nouveaux chefs d’inculpation à l’encontre de l’ex-homme fort de l’Alliance. Motif : abus de confiance aggravé, nouveau motif permettant aux autorités de prolonger sa détention.
Riposte des avocats
Les avocats de Carlos Ghosn ont évidemment saisi la justice et ouvert une procédure allant à l’encontre de la décision du parquet. Les avocats estiment en effet que l’arrestation et la nouvelle inculpation de Ghosn sont illégales. Ils ont de ce fait demandé une nouvelle libération sous caution.
Nissan à l’œuvre
À l’origine des nouvelles accusations, on trouve Nissan a à nouveau porté plainte contre son ex-dirigeant. Motif : les versements effectués à Oman via une société-écran et qui auraient directement profité à l’enrichissement personnel de Ghosn. Le constructeur s’est exprimé via un communiqué qui indique que « une telle faute est totalement inacceptable, et Nissan réclame des sanctions strictes en conséquence ».
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