Il y a quelques semaines, les autorités américaines ont déclaré qu’Audi, Porsche et Volkswagen violaient aussi les lois américaines en matière de pollution avec le V6 TDI qui contient apparemment un programme spécifique pour amener les organes de dépollution à température et les rendre plus efficaces. Volkswagen n’est toutefois pas de cet avis et explique qu’il s’agit d’un logiciel d’optimisation, un système utilisé par tous les constructeurs et qui jusqu’à présent était considéré comme tout à fait légal. Cela dit, Volkswagen ne semble pas vouloir monter au front, surtout après l’affaire des 2 litres TDI et 1.6 TDI qui, eux, fraudaient bel et bien.
Un « oubli »
Rappelons qu’aux Etats-Unis, ce ne sont pas moins de 85.000 modèles qui sont impactés par cette affaire du V6 TDI. Or le PDG d’Audi a déclaré qu’il avait plusieurs pistes pour résoudre le problème tout en admettant aussi qu’Audi avait « oublié de déclarer trois des fonctions de son logiciel aux autorités américaines » et notamment ce fameux dispositif de contrôle des émissions auxiliaires (AECDs) ce qu’exige pourtant la loi.
Un correctif
Rupert Stadler connaît visiblement déjà la solution à appliquer à tous cas modèles considérés comme « fraudeurs » par les USA. Il suffirait selon lui d’appliquer un simple correctif électronique, soit une mise à jour logiciel pour corriger le problème. Bref, la solution et simple et toute trouvée ce qui n’empêche toutefois pas Stadler d’avoir d’autres problèmes sur les bras et notamment un baisse des ventes, notamment en Chine qui est le plus gros marché d’Audi. Pas étonnant que Matthias Müller, le nouveau PDG opérationnel du groupe soit aussi sur le coup.
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