Martin Winterkorn a donc annoncé sa démission à la direction du Groupe Volkswagen, une décision qui prend un effet immédiat. L’homme fort de Volkswagen qui était pourtant sorti vainqueur de son duel avec Ferndinand Piëch quelques mois plus tôt n’a donc pas résisté au « Dieselgate » révélé lundi par les autorités américaines et qui mettaient en cause des logiciels intelligents intégrés aux gestions moteur de plus de 11 millions de 2.0 TDI afin de tromper les tests de pollution. Cette annonce tombe alors que ce vendredi, le Conseil de Surveillance du groupe devait justement accorder sa confiance au dirigeant pour 2 années supplémentaires.
Fin de règne
Martin Winterkorn a déclaré: « Volkswagen a besoin d'un nouveau départ et moi également ». Et il ajouté être choqué par les événements de ces derniers jours. « Je suis surtout stupéfait qu’une erreur d’une telle ampleur puisse arriver au groupe Volkswagen ». Il ajouté que « en tant que PDG, j’accepte de porter la responsabilité pour les irrégularités commises et j’ai donc demandé au Conseil de surveillance de me relever de ma fonction de CEO du Groupe Volkswagen. Je fais cela dans l'intérêt de l’entreprise, même si je n’ai jamais été au courant de toute malversation ».
Un nouveau président vendredi
Le Conseil de surveillance su groupe a nommé Berthold Huber président ad interim. Il a déclaré au sujet de son prédécesseur, Mr Winterkorn: « M. Winterkorn a travaillé dur pour VW et nous tenons à le remercier pour ses efforts au cours des 10 dernières années ainsi que de sa volonté de prendre la responsabilité dans cette situation particulièrement difficile ». Le Conseil de Surveillance se réunira vendredi pour trouver un successeur à Martin Winterkorn. Avec son départ, c’est la fin d’une époque pour Volkswagen. Comme nous vous le disions un peu plus tôt dans une analyse postée cette semaine, il faut souvent que des têtes tombent dans ce genre d’affaire…
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