Le journal allemand Die Welt indique que, dans le cadre d’un accord « secret », chaque propriétaire états-unien des 600.000 voitures touchées par le logiciel truqué pourrait recevoir une indemnisation de 5000 $, soit 4400 €. C’est loin des 30.000 $ initialement évoqué et cela ne permettra pas d’acheter une nouvelle voiture. Si cela se vérifie, Volkswagen devrait donc s’en tirer à bon compte. Ceci dit, le constructeur devra toujours prendre en charge les frais de rappel, les modifications techniques, les frais annexes et les effets néfastes sur son image. Par contre, avec cette indemnisation, il pourrait éviter un procès. Une perspective qui rassure les investisseurs avec une hausse du cours de 6,61 % à la bourse de Francfort.
Pas en Europe
Aucune indemnité n’est à espérer pour les clients européens. La raison est toute simple : les normes étant très différentes entre l’Europe et l’Amérique du Nord, le logiciel n’a aucune influence sur les chiffres officiels sur notre continent. Les VW sont donc juridiquement conformes aux normes. Et pourtant, le petit soft est bien présent aussi chez nous car pour des raisons d’économie d’échelle, il a été installé d’office dans les 11 millions de voitures Diesel, même celles vendues hors États-Unis. D’où les opérations de rappel dans nos contrées pour une mise en conformité.
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