« V-Charge » est en réalité un projet de recherche de l'Union européenne qui voit la collaboration de six partenaires internationaux dans le développement de nouvelles technologies. Ce projet se concentre sur l'automatisation de la recherche d'une place de stationnement et de la recharge des véhicules électriques.
Sa particularité: le véhicule ne se contente pas de rechercher de manière autonome un emplacement libre, mais trouve une place libre dotée d'une infrastructure de charge qui lui permet d'alimenter sa batterie par le système de recharge à induction (sans fil donc). Dès que le processus de charge est terminé, le véhicule libère automatiquement la place et se met en quête d'une place de stationnement traditionnelle.
Voiturier, s'il-vous-plaît
Abréviation de « Valet Charge », le projet « V-Charge » ouvre la voie vers ce qu'on appelle communément aux Etats-Unis le « valet parking » qui fait un malheur. L'idée est bien évidemment de ne plus perdre de temps à chercher un emplacement. Et c'est d'ailleurs aussi sur ce développement que travaille Volvo : déposer les gens devant un centre commercial ou même devant chez eux et laisser la voiture aller se garer seule. Et revenir lorsqu'on l'appelle via son Smartphone.
Voilà une approche résolument futuriste, mais qui pose tout de même la question pourtant essentielle des infrastructures. Car il faudra déterminer où la voiture peut en toute sécurité s'arrêter pour décharger ses occupants ou les reprendre tandis qu'elle devra aussi pouvoir communiquer avec les centres de parking pour savoir s'il reste des places libres. Ce qui nécessitera forcément de lourds investissements.
Des partenaires variés
Il faut évidemment citer tous les partenaires impliqués dans ce projet d'envergure. À la tête du consortium de recherche international, l'École polytechnique fédérale de Zurich (ETH) est responsable de la localisation visuelle, de la planification des déplacements et du contrôle du véhicule, du calibrage des caméras, de la reconstruction en 3D à partir d'images et de la détection des obstacles. L'université technique de Brunswick travaille sur la gestion des places de stationnement et sur la communication du véhicule avec son environnement technique, la société Robert Bosch GmbH apporte son expertise dans le domaine de la sensorique, l'université de Parme s'occupe de la reconnaissance des objets et l'université d'Oxford gère le développement des cartes de navigation détaillées des parkings.
Sixième partenaire du consortium, Volkswagen fournit les modules de commande, de sécurité et d'équipement de la plateforme, ainsi que les systèmes de surveillance statique de l'environnement, de reconnaissance d'objets et de stationnement automatisé. On notera par ailleurs que dans la conduite autonome, Volkswagen n'en est pas à son coupé d'essai puisqu'il faut se souvenir en 2005 du Touareg « Stanley » qui avait été développé à l'époque avec l'aide de l'université californienne de Stanford et du Volkswagen Electronics Research Laboratory (États-Unis). Tout comme la Passat « Junior » (2007) autonome qui réussissait à se frayer un chemin dans la jungle urbaine d'une grande ville.
NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!