Il n’y a pas que les batteries qui contiennent des terres rares. Les moteurs électriques à aimant permanent aussi ! Selon Toyota, ce type de moteur comporte environ 30% de terres rares, principalement du néodyme, du terbium et du dysprosium. Des terres rares destinées à maintenir l’aimantation à haute température. Toyota annonce néanmoins dans un communiqué officiel avoir réussi à mettre au point une technique permettant de limiter drastiquement l’utilisation de ces précieuses, coûteuses et difficilement accessibles (pour des raisons géopolitiques, notamment) terres rares grâce à un nouveau procédé. Un procédé présenté comme une avancée majeure pour limiter les coûts des moteurs électriques à l’avenir. Avec cette nouvelle technique, Toyota se dit capable de produire des moteurs électriques à aimant permanent sans terbium ni dysprosium (en les remplaçant par du lanthane et cérium moins rares et onéreux) et utilisant beaucoup moins de néodyme : -50%. Et ce sans réduire les performances du moteur. Par contre, il faudra se montrer encore un peu patient. Toyota dit envisager utiliser ce type de moteur « d’ici la première moitié des années 2020 ».
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