Si la Russie n’est pas perçue comme un bon élève de la cause climatique, Vladimir Poutine a tout de même ratifié les Accords de Paris, avec toutefois quelques exigences géopolitiques et financières. Néanmoins, le plus grand pays du monde semble faire de réels efforts, avec une baisse constatée de ses émissions par rapport aux années 90. Cependant, la courbe a tendance à stagner. Le locataire du Kremlin a pourtant l’ambition de réduire de 70 % les émissions de CO2 en 2030, par rapport à 1990. Mais pour réussir ce pari, Moscou doit changer de braquet. Dès lors, l’industrie automobile russe doit participer à l’effort et réduire fortement ses émissions.
Gaz fossile et hydrogène vert
La Russie ne doit évidemment pas répondre aux exigences des normes de l’U.E. pour sa production nationale si bien que la majorité du catalogue Lada est loin d’être Euro 6. Des modèles récents sont d’ailleurs Euro 5. Cela va devoir changer puisque Poutine exige une baisse drastique des émissions automobiles et va mettre en place des mesures ad hoc. La Russie est non seulement productrice de pétrole, elle dispose aussi d’une importante réserve de gaz naturel. Et, malgré ses intentions environnementales annoncées, elle ne compte pas réduire cette activité, fossile. Par contre, la Fédération de Russie investit dans l’hydrogène. Elle aurait d’ailleurs développé une technologie pour capter les émissions de carbone lors de la production de l’hydrogène. Et ainsi créer du H2 « vert » pour le transport.
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