Connectez-vous

Se connecter avec Facebook

ou

Vos identifiants sont incorrects.
Je me connecte Mot de passe oublié ?
Aucun compte Facebook n'est lié au site, veuillez vous inscrire.

Mot de passe oublié ?

×
Réinitialiser mon mot de passe
Nous vous enverrons un email pour la réinitialisation de votre mot de passe.
Aucun compte n'est lié à cet email.

Vous n’avez pas encore de compte ?
INSCRIVEZ-VOUS GRATUITEMENT.

Environnement / Renault a du crédit CO2 à revendre

Rédigé par Frédéric Kevers le 16-10-2020

En avance sur ses objectifs pour respecter la moyenne de g/km de CO2 pour sa gamme complète, Renault aimerait revendre ses crédits excédentaires à qui en aurait besoin. Une pratique d'ores et déjà bien installée dans l'industrie automobile européenne.

Quand un groupe comme FCA (Fiat Chrysler Automobiles) a dû passer un accord avec Tesla pour "racheter" à la marque américaine une partie de ses crédits CO2 pour pouvoir atteindre les objectifs fixés par l'Union Européenne et éviter ainsi de devoir payer des amendes substantielles, Renault se retrouve dans une situation inverse, au bénéfice de l'électrification galopante de sa gamme. Le groupe français aurait donc du crédit à revendre ou échanger et cherche preneur.

Électrification et bonification

En électrifiant sa gamme de manière intensive ces derniers mois, avec ses modèles E-tech et la Zoé, Renault s’estime certain d’atteindre les objectifs en termes d'émissions fixés par l'UE et voudrait, dès lors, valoriser cet effort fort coûteux en monnayant les crédits non utilisés auprès de constructeurs en délicatesse avec cette échéance. Non seulement la marque au losange a remporté son sprint contre la montre mais elle aimerait également profiter des bonifications que cela implique.

Une pratique déjà courante sur le marché automobile européen. Après FCA rachetant des crédits à Tesla, Volkswagen devrait faire de même avec le groupe chinois SAIC, propriétaire et distributeur de la marque MG en Europe. Comme pour la marque chère à Elon Musk, la revente de crédits CO2 permettrait à Renault de renflouer ses caisses au sortir d’une période marquée par des résultats financiers  en deçà des objectifs fixés.

Partenaire ou client ?

Parmi les officines susceptibles d’être intéressées, Daimler ferait un excellent candidat acheteur. Partenaire technique de l’Alliance Renault-Nissan, le groupe dont fait partie Mercedes est en retard sur ses objectifs. En dépit de l’arrivée de plusieurs modèles hybrides rechargeables et du lancement de la gamme EQ 100 % électrique, la firme à l’étoile paie un lourd tribut à ses modèles de grand format fortement motorisés et à sa gamme AMG, loin d’être vertueux en émissions de CO2. Mais le groupe allemand n’est pas le seul potentiellement visé par Renault. Ford, lui aussi, a déjà indiqué qu'il voulait acheter des crédits après un retard dans la production de son Kuga PHEV.

Bons élèves

Deux organisations ont d’ores et déjà publié des études sur les résultats des différentes marques dans cette chasse au CO2. Pour l’International Council on Clean Transportation (ICCT), seul le groupe PSA est en dessous de la moyenne imposée par l’UE et peut donc voir venir, alors que Transport & Environment y ajoute le groupe BMW (avec Mini et Rolls-Royce), Volvo et l’association FCA-Tesla. Dans le premier cas, ICCT estime que Renault serait encore 3 g excédentaires par rapport à la limite fixée à 95 g/km de CO2 par modèle tandis que T&E évalue le surplus à 2g/km. Toujours est-il que Renault a officiellement déclaré chercher preneur pour une partie de ses crédits CO2 et se veut donc certain de descendre sous la barre des 95 g/km en moyenne d’ici à la fin de l’année.

 

Web Editor

NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!

Je m’inscris

Actus

Dernières actualités recommandées