En dévoilant les caractéristiques de sa future Emotion, une nouvelle voiture électrique concurrente de la Tesla Model S, Henrik Fisker avait annoncé qu’elle utiliserait des batteries révolutionnaires à base de graphène. Batteries qui seraient produites par une start-up californienne, Nanotech. Dans la foulée, Fisker et Nanotech avait formé une joint-venture appelée « Fisker Nanotech » destinée à produire les batteries nécessaires pour animer la future Emotion. Problème : « pour répondre aux exigences d’agenda de Fisker, nous aurions dû nous concentrer uniquement sur la production de ces batteries » vient de déclarer Jack Kavanaugh à nos confrères d’Automotive News. « Ce qui n’est pas bon, pour nous, en tant qu’entreprise, de nous concentrer sur une seule chose ». Jack Kavanaugh a également précisé que la technologie de batterie au graphène était intéressante tant pour l’industrie automobile que pour les ordinateurs portables, les smartphones, les domaines aérospatial et médical, etc.
LG Chem à la rescousse
Un changement de situation qui n’affecterait pas les plans initiaux de Fisker. L’Emotion utilisera des batteries à base de lithium fournies par le géant coréen LG Chem en guise de solution de secours. Selon Fisker, ces batteries utilisant des cellules de la dernière génération permettraient néanmoins d’offrir la puissance et la capacité de recharge espérées initialement lors de l’élaboration du cahier des charges de l’Emotion. Les caractéristiques techniques annoncées pour cette future concurrente de Tesla (notamment son autonomie annoncée de 645 km) ne souffriraient donc pas de ce changement de programme de dernière minute. Dans le même temps, Fisker et Nanotech annoncent tout de même continuer à travailler ensemble pour développer les batteries au graphène initialement prévues. Mais à plus long terme.
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