Jusqu’ici, la législation en matière d’émissions de particules fines était beaucoup moins stricte pour les moteurs à essence que pour les blocs Diesel. Mais vu la prolifération des moteurs à essence à injection directe (qui émettent sensiblement plus de particules fines que ceux à injection indirecte), la Commission européenne s’adapte et durcit ses normes : les limites d’émissions de particules fines pour les moteurs à essence seront renforcées dès septembre 2017 pour les nouveaux modèles (et en septembre 2018 pour toutes les voitures neuves). Le délai jusqu’en 2019 demandé par les constructeurs automobiles a donc été refusé.
FAP obligatoire pour les moteurs à essence ?
« Bruxelles ne prescrit pas la technologie à utiliser par les constructeurs pour répondre aux nouvelles limitations, mais en pratique, tous les véhicules essence à injection directe devront sans doute s’équiper d’un filtre à particules », déclare-t-on au sein de la Commission. Les nouveaux tests antipollution seront par ailleurs affinés pour mieux prendre en compte l'impact environnemental des trajets de petite distance en ville, où les moteurs polluent davantage. Les constructeurs devront également spécifier sur le certificat d'homologation du véhicule les émissions en conduite « réelle » produites par les véhicules. On verra dans les mois qui viennent comment les constructeurs s’adapteront à cette nouvelle donne. Et combien cela coûtera à l’usager…
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