Environnement / Paris et Londres vont instaurer de nouveaux tests de pollution

Paris vient d’instaurer une circulation restreinte dans son centre-ville avec les vignettes Crit’air, qui permettent d’identifier les véhicules selon leur niveau de pollution. Londres mettra en place un système similaire à partir d’octobre : les véhicules qui circuleront dans le centre-ville devront respecter des normes minimales d’émissions de polluants, à défaut de quoi ils s’acquitteront d’un forfait journalier de 10£. La capitale anglaise projette même de devenir une zone à « ultra basses émissions » d’ici à 2020. Et Londres et Paris viennent maintenant d’annoncer qu’ils veulent soumettre les véhicules à des tests de pollution indépendants menés en conditions réelles.

Une note pour chaque modèle

Londres et Paris veulent donc devancer l’Union européenne. Les maires des deux capitales (auxquelles s’est également associé le Maire de Séoul, en Corée du Sud) ne veulent plus se contenter des tests de pollution en laboratoire, mais veulent des essais en conditions réelles. Pour l’heure, on ne connaît pas encore la nature exacte de ces tests. La Mairie de Paris a simplement annoncé que « le nouveau système de notation consistera en l’attribution d’une note pour chaque modèle de véhicule. Elle sera calculée en fonction de l’ensemble des polluants qu’il émet en situation réelle, c’est-à-dire lorsqu’il circule ».

Les résultats fin 2017

La Mairie de Paris ajoute : « ces notes pourront être consultées par les citoyens de façon totalement transparente sur des sites internet dédiés. Les consommateurs auront ainsi une connaissance complète et précise du niveau de pollution émis par le véhicule qu’ils projettent d’acheter ou qu’ils possèdent ». Cette information concernant les émissions réelles sera fournie par l’International Council on Clean Transportation (ICCT) et Emissions Analytics. Paris et Londres projettent de mettre ces informations en ligne dès la fin 2017. À noter que Tokyo, Moscou, Madrid, Mexico, Milan ou encore Oslo se déclarent intéressées par cette initiative (baptisée « Air'volution »), dont on ne connaît pas encore les implications légales.