Comme l’indique leur nom, les « terres rares » sont des métaux qui sont rares sur la planète et dont le coût est élevé et l’extraction polluante. Les moteurs synchrones à aimants permanents des véhicules électriques contiennent généralement une grande proportion de terres rares, telles que le néodyme (terre rare légère) et le dysprosium (terre rare lourde). Des éléments qui proviennent majoritairement de Chine. Pour réduire le coût de la technologie et la dépendance vis-à-vis de la Chine, certains constructeurs utilisent pour leurs voitures électriques des moteurs asynchrones (Tesla) ou synchrones à rotors bobinés (Nissan, Renault), qui ne nécessitent pas de terres rares. Mais les moteurs synchrones à aimants permanents dotés de terres rares restent très répandus.
Pas de terres rares lourdes
Les terres rares lourdes (dysprosium et/ou terbium) sont habituellement ajoutées aux aimants permanents au néodyme pour réduire le poids et augmenter la résistance aux hautes températures. Mais Honda est donc parvenu à concevoir pour ses véhicules hybrides un moteur synchrone à aimants permanents qui conserve certes du néodyme (que l’on trouve en Chine, mais aussi en Amérique du Nord et en Australie), mais se passe de terres rares lourdes, sans dégrader les performances et en diminuant le coût de conception d’environ 10%. Ce moteur, développé en association avec le groupe japonais Daido Steel, sera étrenné par la Honda Freed hybride, qui sera lancée sur les marchés asiatiques à l’automne. On rappellera aussi qu’en 2012 déjà, Honda avait développé une technique permettant de recycler jusqu’à 80% des terres rares contenues dans ses moteurs hybrides.
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