Initialement, la Norvège veut rendre la vente de véhicules « zéro émission » obligatoire dès 2025. Une échéance que l’importateur Volkswagen veut avancer à 2023, histoire d'avoir un coup d’avance sur la concurrence. Dès 2021, 90 % des Volkswagen vendues en Norvège devraient être électriques. Un objectif certes ambitieux mais soutenu par trois facteurs favorables : la popularité des VE dans ce pays, l’arrivée des ID.3 et ID.4 et les incitants mis en place par le gouvernement norvégien.
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Déjà nantis d’une part de marché de 42,4 % en 2019, les VE ont atteint 61,5 % des ventes totales en septembre 2020, une tendance qui devrait se poursuivre, soutenue par la politique fiscale et environnementale de la Norvège. Cependant, Volkswagen est déjà leader du marché des VE dans ce pays, un fifrelin devant la Tesla Model 3, avec près de 19000 ventes d’un côté et de l’autre. L’arrivée de l’ID.4 aux côtés de l’ID.3 ne manquera pas de booster les ventes « zéro émission » de la marque de Wolsburg.
Avantageuses
Des ventes qui s’appuieront sur les mesures d’incitation décidées par la Norvège : exonération de la taxe routière et de la taxe d'achat, exonération de la TVA, réduction d'au moins 50 % sur les péages des routes, des ponts, des ferries et sur les frais de stationnement dans de nombreuses villes. Ajoutez-y la possibilité, dans certaines zones urbaines, d’emprunter les couloirs réservés aux transports en commun, sans oublier une remise importante pour les professionnels et une prime à la casse pour l’échange d’un modèle thermique par un modèle électrique.
Et ailleurs ?
Chez nos voisins hollandais, si la proportion de VE dans les ventes chez Volkswagen est certes moins importante, de l’ordre de 30 % d’ici fin 2020, les perspectives de progression sont bien réelles et pourraient s’élever à 4 ventes sur 10, grâce aux incitants généreux accordés pour des modèles tels que les ID.3 et ID.4.
Il devrait en aller autrement en Belgique. En effet, accéder à une telle proportion de véhicules électriques vendus nécessite non seulement des efforts de la part des constructeurs et des importateurs, mais ces derniers restent dépendants de deux facteurs échappant à leur contrôle : l’infrastructure de recharge et une politique cohérente et durable, tant sur le plan fiscal qu’environnemental. Deux éléments qui relèvent d’une volonté politique et qui s’inscriraient parfaitement dans la vision déjà émise concernant le passage aux véhicules « zéro émission » pour les voitures de société dès 2026.
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