On sait que la pollution atmosphérique tue chaque année près de 400.000 personnes. Les causes sont nombreuses : rejets polluants des transports, de l’industrie, des chauffages domestiques, du traitement par incinérateur des déchets… Les transports – on entend ici les voitures individuelles, les transports en commun, les engins agricoles ou industriels, ainsi que les transports fluviaux – sont responsables de 11% des 3,4 millions de décès prématurés dus à la pollution causée par l'exposition aux particules fines (PM2.5) et à l'ozone.
Variable
Il est clair que cette étude apportera de l’eau au moulin des détracteurs de ce carburant. Cela dit, la même étude – diligentée par l’ICCT, soit l’ONG qui a mis au jour l’affaire du Dieselgate – montre que ce pourcentage connaît des dispersions géographiques importantes. Ainsi, si la proportion de décès est de 46% au Royaume-Uni, elle n’est « que » de 32% au Japon. En nombre, on estime à 114.000 personnes le nombre de morts en Chine, à 74.000 en Inde, à 13.000 en Allemagne, à 6.400 en France et à 22.000 aux États-Unis, soit respectivement 31%, 32% et 19% des décès attribués à la pollution de l'air. Notons que Milan, Turin, Stuttgart, Kiev, Cologne, Berlin et Londres sont les villes où les transports sont responsables du plus grand nombre de morts sur 100.000 habitants. Et la Belgique ? L’étude ne donne rien comme information à son sujet. Mais on imagine que, compte tenu de notre parc roulant majoritairement au Diesel, on ne doit pas figurer parmi les meilleurs élèves.
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