Apparemment, les constructeurs automobiles en ont assez que le Diesel soit systématiquement mis au banc des accusés par les politiques. Bien entendu, il va de soi qu'une politique environnementale est nécessaire, mais il semble qu'il y ait aussi une part d'acharnement contre ces mécaniques qui ont pourtant fort progressé ces dernières années.
Carlos Ghosn aux avant-postes
C'est Carlos Ghosn lui-même, mais en tant que président de l'ACEA - soit l'Association des Constructeurs Européens d'Automobiles - qui est récemment monté au créneau lors d'une conférence de presse. Il a rappelé les efforts financiers et de recherche que les constructeurs avaient consentis pour atteindre la norme Euro 6 tandis qu'il a aussi ajouté que « nous devons nous assurer que des politiques ambitieuses sur le changement climatique n'entrent pas en conflit avec la nécessaire protection de l'emploi et de la croissance en Europe ».
Des amalgames
Comme son homologue de PSA, Carlos Tavares l'avait exposé il y a peu devant l'Assemblée nationale française, le Diesel fait souvent l'objet d'amalgames et de mises à l'index et il s'inquiète de cette perte de sérénité qui, selon lui, est lourde de conséquences. « Cette tendance à taper sur le diesel est très préoccupante » a rappelé l'intéressé une semaine avant la tenue d'une réunion de la Commission Européenne consacrée aux émissions de CO2 et six mois avant le conférence sur le climat qui se tiendra à Paris en décembre (COP21).
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